Catherine Ysmal

Écrivain
10 samedi août 2013

Recension d’Irène, Nestor et la Vérité, Quidam Editeur, sur le blog Blanc Seing, août 2013

Extrait de la recension :

« Mais si Irène a pu faire tout cela, c’est parce qu’elle y a été conduite par une main habile, par un style aussi déroutant qu’inventif et novateur, par une profonde immersion de Catherine Ysmal dans les profondeurs, là où se tutoie la pureté de l’art. Car si œuvre il y a, c’est bien en raison d’une rare maîtrise du langage. A une époque où les têtes de gondoles ne délivrent qu’un pitoyable galimatias truffé de formules convenues et de thèmes à la mode – autrement dit de non-livres -, l’Auteur nous livre ici une œuvre rare, dense, pleine dont on ne peut sortir que « sonné » ou bien alors on n’a pas vraiment lu. Et si une vérité se dégage « d’Irène, Nestor et la Vérité », c’est bien celle du langage. »

Du dedans du langage, la littérature

28 jeudi mars 2013

Recension de « Irène, Nestor et la Vérité », Quidam Editeur, blog « La marche aux pages », Frédéric Fiolof, 28 mars 2013

Extrait et lien :

« (…) La puissance du roman de Catherine Ysmal tient à sa langue et à la capacité qu’elle a de nous emporter beaucoup plus loin que la seule histoire de ce couple. L’écriture, poétique, violente, semble révéler une réalité plus vaste, plus profonde que celle à laquelle se trouvent confrontés les protagonistes. On trouvera dans cette écriture habitée, quelque chose des bourrasques de Violette Leduc ou de la manière dont Genet transfigurait l’expérience. La parole des personnages semble venue de plus loin qu’eux-mêmes. Elle absorbe les références du récit, pulvérise ce qui « fait histoire » et tombe dans le poème. Parce que c’est la seule solution qui lui reste pour dire le réel. (…) »

Le ravissement de la vérité, Frédéric Fiolof