Catherine Ysmal

Écrivain
12 samedi septembre 2015

écrire, dis-je

Parutions :
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 Naïma, Vassili, Johan, monographie de Jonathan Delachaux, artiste plasticien en collaboration avec Jacques Houssay (auteur), Arnaud Robert (auteur), Bernard Vienat (éditeur), Suisse, Editions Periferia, août 2015.
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 A vous tous, je rends la couronne, Quidam Editeur, Paris, mai 2014
 Critiques et recensions se trouvent sous l’onglet « Ca presse : A vous tous… »
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 Ce n’est pas une critique ! Les feuillets des cordes, à l’invitation d’Eric Piette et de Daniel Simon, Bruxelles, sept. 2013.
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 Irène, Nestor et la vérité, Quidam Editeur, Paris, mars 2013.
Les recensions et critiques principales de ce roman se trouvent sous l’onglet « Ca presse : Irène, Nestor et la vérité »
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 Bords de mondes, Martine Cornil et 29 auteurs. Editions Maelström, Bruxelles, 2012.
 Un texte, une photo.
Tunnels Tunnels, Editions Maelström, Bruxelles, décembre 2012

En un magnifique souffle de 22 pages, par l’évocation d’une rare force de ses vies au ras des pavés, le « ici » que nous donne à lire Catherine Ysmal renvoie sublimement à un partout terriblement humain. Emmanuel Requette, Ptyx librairie. Le lien pour le papier est ici : Tunnels par Ptyx

L’écriture de Catherine Ysmal est une écriture qui emporte, une écriture pleine d’inventivité et de rupture, rien d’une écriture qui enchanterait, bien au contraire une écriture qui interroge, qui ouvre et suscite mille et une résonances. A chacun les siennes, bien sûr, ce qui n’empêche pas d’apercevoir ou de s’imaginer que l’on y aperçoit, entre les lignes, l’indicible de l’auteur. Exigence Littérature (Tunnels par Exigence Littérature)

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« (…) Donc à six ans, poète… ou clown. Paris. L’école m’accorde un « peut mieux faire » que je lui rétorque volontiers, décide pour mes dix ans, à l’entrée de la sixième que je ne serai pas une manuelle mais une intellectuelle tant ma liste des verbes d’action marque plus d’audace que mon tracé d’aiguille. Agir. Joindre la pensée à l’action ou bien l’inverse ; les bahuts me transportent. Il faut se lever tôt, se coucher tôt, tracer des marges et développer une calligraphie lisible afin d’être lue.  Quinze ans : Prague. Dix-huit ans, Thomas L’Obscur de Blanchot, périples à Charleville-Mézières, petite place des Vosges, la barque de Rimbaud. Je stagne à la gare devant la statue, rêve de la pousser de son socle. Je noue bien mes lacets, marche, découvre le tramway de la côte belge un mois de février, Amsterdam, Berlin, New-York, San-Francisco. Les  vingt ans furent parisiens, chez Georges,  Chez Magne, amoureuse des garçons et de la philosophie, en même temps. Toujours, je serai plus heureuse les 18 et 28 mars. Ce sont les jours de ma Commune. Pavés. Bruxelles, comme tant d’autres… quand Paris n’offre rien de plus que des loyers exorbitants ; là il y a de l’herbe qui surgit des entailles de la pierre. Un ciel du nord. Une petite maison au fond d’une cour dans le centre ville, quartier des Marolles. Il est temps d’écrire. De la fiction, poète, poète comme à six ans. (…)»

 

14 vendredi novembre 2014

A vous tous, je rends la couronne, Catherine Ysmal, Quidam Editeur, lu par Paradis Bancal

« C’est à l’intérieur de la langue que se tient le récit de Catherine Ysmal.  Dans son creux, dans ce qui s’articule au profond du délabrement qui empêche l’émancipation, la naissance/renaissance de « l’être à part entière », l’existence libérée d’un nom tronqué, comme seulement balbutié, réduit à une phonétique appauvrie, le joug de tous les déterminismes.  »

L’article complet est ici : Lecture de Brigitte Giraud